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laure debrosse

Enfant, je photographiais les angles les plus compliqués de ma maison juste pour la force de leur abstraction.
Adolescente, je cherchais dans la ville le rebut des « zones sombres » pour le pouvoir simple d’y apporter la lumière.
Cela ne m'a jamais quitté. (Usines abandonnées, casses de voiture, prisons ...)
En Russie, la nature extrêmement puissante m’a saisie, la photographier est devenu nécessité.
Suivant mes géographies, j’ai toujours cherché et extrait ces zones urbaines et humaines à la marge.
L’abstraction est le fil rouge de toutes mes « zones entre deux " et de mes géographies.
Elle est une évidence, elle relie les invisibles entre eux et me libère infiniment l’esprit.
La photographie donnée est extraite de sa série « Art plastic » exposée au Fringe Coffe Photography à Paris en 2022.
« Fabriqués à la chaîne, voyageurs, épousant toutes formes avec docilité, passagers temporaires de nos maisons, jetés, parfois échoués, ces déchets géographes racontent mes paysages intérieurs effleurant l’idée de vagues autoportraits ».
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